Une machine pour transformer du plastique en carburant
Christofer Costes, un ingénieur d’Antibes a créé une machine baptisée Chrysalis qui transforme les déchets plastiques en carburant. Le projet est soutenu par l’association Earthwake, fondée par Samuel Le Bihan. Depuis plusieurs années l’association Earthwake cherche des solutions innovantes pour lutter contre la pollution des déchets plastiques.
Chrysalis, dévore le plastique
Chrysalis est une machine capable de transformer en carburant des sacs, des bouteilles et d’autres déchets en plastiques. Il aura fallu plus de 3 ans de recherches pour arriver à ce résultat. 30 minutes, c’est le temps que met ce prototype pour transformer un kilo de plastique (polyéthylène et polypropylène) en 650g de diesel et 250g d’essence. Pour SAUVAGES News la pollution du plastique est un fléau, cette machine à plus grosse échelle pourrait être une des solutions à la dépollution.
Le principe est simple : une fois broyé, le plastique est chauffé à haute température avant d’être distillé. De l’eau pour le refroidissement et une petite alimentation électrique sont nécessaires au processus. On espère voir sur la prochaine version de Chrysalis, des panneaux solaires afin de s’alimenter en électricité.
Oui il existe une solution concrète et efficace pour lutter contre la pollution des déchets plastiques ! Elle s’appelle #Chrysalis et a été dévoilée le 10 Septembre dernier sur le Port Vauban Antibes #earthwake #ecologie #transitionenergetique #economiecirculaire #noplastic #cleantheocean.Merci pour votre soutien et n'hésitez-pas à partager cette vidéo !
Publiée par Earthwake – Solutions pour la réduction des déchets plastiques sur Vendredi 21 septembre 2018
Une vision à plus grande échelle
Le comédien Samuel Le Bihan, cofondateur de Earthwake l’association qui développe cette machine, espère trouver des partenaires et des acheteurs. Selon le comédien, l’étape suivante, serait de fabriquer une machine plus grande, de la taille d’un demi-container et facilement transportable sur une zone polluée, qui sera capable de traiter 70 kg de déchets par heure. Pour un coût de fabrication estimé à 50.000 euro.
Nouvelles perspectives économiques
« En donnant une valeur à ces déchets, on va pouvoir créer une économie ». Samuel Le Bihan compte ainsi développer ce concept, afin de « créer des programmes à des endroits clés », comme le continent Africain.
La première ambition de l’association est de recycler, avec cette méthode et d’autres procédures techniques, ce sont 15.000 tonnes de plastiques qui ne rejoindront pas les océans. Earthwake pourrait à terme devenir une entreprise et espère créer 4 000 emplois dans trois pays de l’Afrique de l’Ouest.
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