Le Kracheninnikov, volcan planqué au fin fond de la Sibérie orientale, vient de se réveiller. Brutalement. Et il n’a pas l’air de bonne humeur.
Volcan en éruption en Russie, dans un endroit oublié du grand public. Il a décidé de rappeler à la planète qu’elle n’était qu’une squatteuse temporaire sur un caillou instable. Le Kracheninnikov, planqué dans la péninsule du Kamtchatka, est entré en éruption pour la première fois depuis plus de 450 ans dans la nuit de samedi à dimanche.
Tu n’en avais jamais entendu parler ? Normal. Il roupillait depuis 1550. Mais il a décidé de ressortir ses entrailles, quelques jours seulement après un séisme de magnitude 8,8.
Un nuage de cendres haut comme l’Everest
Le réveil n’a pas été discret : un nuage de cendres projeté à plus de 6 kilomètres d’altitude, bien noir, bien épais, bien visible depuis l’espace. Et surtout, aucun être humain à l’horizon. Le panache s’est gentiment dirigé vers l’océan Pacifique, évitant toute zone habitée.
Le ministère russe des Situations d’urgence a rassuré tout le monde (façon de parler) : pas de chute de cendres dans les localités voisines. Rien à signaler côté civilisations. Pour l’instant.
Ce Volcan en éruption en Russie est impressionnant
Le Kamtchatka, c’est un musée à ciel ouvert de volcans. Des actifs, des éteints, des endormis… ou qu’on croyait endormis. Mais le Kracheninnikov, lui, était catégorisé « mort ou presque ». Jusqu’à cette nuit.
Les spécialistes russes parlent d’une « première éruption historiquement documentée ».
Le Smithsonian Institute, aux États-Unis, parle de 475 ans. Personne n’est d’accord, sauf sur un point : ça faisait longtemps.
Un séisme avant l’éruption : la Terre se déchaîne
Trois jours plus tôt, un séisme gigantesque a frappé la même zone. Magnitude 8,8.
Des alertes tsunami jusqu’au Japon, Hawaï, l’Alaska, les côtes américaines et même la Nouvelle-Zélande.
On ne parle pas d’un petit coup de stress tectonique, mais d’un gros coup de pression géologique. Et pile dans la foulée, le volcan Kamtchatka crache sa colère. On appelle ça un alignement de forces brutes.
Pas la fin du monde. Juste un rappel.
Ce n’est pas la fin du monde. Pas encore. Mais c’est un rappel violent que notre planète est instable, qu’elle se fiche pas mal de nos petites frontières et de nos routines numériques.
Le volcan Kracheninnikov vient de cracher 450 ans de silence en pleine nuit.
Propre. Sans prévenir. Et avec panache.
L’info en bref :
Le volcan Kracheninnikov est entré en éruption pour la première fois depuis 1550.
Il est situé dans la péninsule du Kamtchatka, zone hyper-sismique de l’Extrême-Orient russe.
Le nuage de cendres est monté à 6 km de haut, sans toucher de zones habitées.
L’éruption a suivi de près un séisme magnitude 8,8, l’un des plus puissants de ces dernières années.
L’activité volcanique se calme… mais rien n’est terminé.
Toute l’actualité du monde sauvage c’est ici.
Attention nouvelle éruption hier 4 aout 2025:
Mais hier il y a eu une deuxième éruption Source de cette info : le média Russe Sputnik.
Comme si un seul réveil millénaire ne suffisait pas, un deuxième volcan a décidé de faire parler la poudre. Cette fois, c’est le Klyuchevskoy, plus haut volcan actif d’Eurasie, qui a craché deux colonnes de cendres à plus de 7 500 mètres d’altitude en l’espace de quelques heures.
Le premier panache s’est élevé à 6,5 km, le second à 7,5 km, dans un vacarme qu’on imagine difficile à ignorer (sauf si on vit dans un bunker sibérien, peut-être).
Et attention, on ne parle pas juste d’un joli spectacle naturel à observer avec un chocolat chaud à la main. L’Institut de volcanologie russe a déclenché le code aviation orange. Traduction ?
Risque sérieux pour les vols aériens, locaux et internationaux.
Les panaches se dirigent plein nord-est, traînant un voile de cendres sur plus de 50 kilomètres.
Alors, après le Kracheninnikov réveillé après 450 ans de sommeil, c’est au tour du Klyuchevskoy de faire trembler le ciel. Deux volcans, deux éruptions explosives, une même région : le Kamtchatka.
Coïncidence géologique ou série Netflix en préparation ? Affaire à suivre.
