Du soleil et du sable pour imprimer en 3D
La force de la nature est incontestable et nous réserve bien des surprises. Un designer industriel et inventeur, Markus Kayser, a mis au point deux dispositifs fantastiques. Ils exploitent tous deux le pouvoir du soleil dans les climats les plus chauds du monde.
Nous connaissons tous le pouvoir ravageur du soleil qui peut déclencher des incendies dramatiques lorsque ses rayons croisent un morceau de verre. En partant de cette expérience, cet inventeur a conçu :
Le « Sun Cuter »
Vous l’aurez compris, il s’agit là d’un dispositif qui permet de découper la matière à la manière d’un laser. Markus Kayser a en effet mis au point un objet à faible composant technologique qui utilise une grande lentille pour concentrer les rayons du soleil sur une surface. Mais bien plus sophistiqué qu’une simple loupe pour faire du feu, il a créé une machine totalement inédite et démontable. A l’allure pour le moins originale, elle permet de déplacer le point lumineux pour créer des objets en 2D comme des lunettes funky en bois par exemple.
Et voici le « sun cuter » dans toute sa splendeur. Si cela vous intrigue autant que nous, regardez cette vidéo explicative. A l’allure d’un touriste perdu dans le désert égyptien, cet inventeur n’a pas fini de vous surprendre.
La 2D c’est bien, mais à l’heure de la fabrication additive, la 3D, c’est mieux !
Kayser s’est alors lancé dans un projet fou : créer des objets 3D en verre à partir du sable et du soleil.
Le « Solar Sinter »
En fusionnant ces deux ressources naturelles inépuisables, cet inventeur ouvre la voie à une nouvelle industrialisation. Son invention : un dispositif à haut composant électronique qui fond le sable pour créer des objets 3D en verre. Équipé de panneaux solaires pour le fonctionnement du mécanisme, c’est exclusivement les rayons du soleil qui créent l’objet.
Nous vous laissons contempler la séquence ci-dessous, les images parlent d’elles-mêmes. Même si à première vue, cette invention ressemble plus à un vaisseau star Wars, il s’agit bien d’une imprimante 3D.
Ce processus presque magique demande néanmoins de ne pas avoir peur de mouiller la chemise en travaillant exclusivement en plein cagnard.
Source photos : Markus Kaiser
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