Des chevaux à la place des blindés : et si la défense devenait écolo ?

Des chevaux à la place des blindés pour révolutionner l’armée. Quand on pense “défense”, on imagine des chars, des hélicos, du camouflage ultra performant et beaucoup de kérosène cramé. Mais voilà qu’un drôle de bruit de sabots vient perturber ce tableau blindé : la Garde républicaine à cheval fait son grand retour sur le terrain. Et pas juste pour les selfies des touristes à Paris.
La cavalerie française prépare le combat monté nouvelle génération.
À l’heure où les machines font la guerre à notre place, remettre des chevaux au cœur du dispositif militaire, c’est presque poétique. Ou complètement absurde pour certaines personnes. Tout dépend du point de vue.
Pour la Cour des comptes, chaque cheval coûte plus de 130 000 € par an. Un peu cher le sabot, non ? D’autant que les patrouilles à cheval, jusque-là, ne représentaient qu’une poignée d’interpellations et de procès-verbaux. Pas de quoi justifier une cavalerie entière à l’échelle nationale ? Peut-être. Mais ce serait rater le sujet.
Une armée plus sobre, plus mobile, plus locale
Ce que la cavalerie propose, ce n’est pas un retour en arrière. C’est une autre vision de la sécurité : mobile, visible, non-motorisée, silencieuse, et surtout, vivante.
On parle ici de remplacer sept escadrons à pied par 120 cavaliers montés. Et ça marche. Lors du dernier sommet de la Francophonie, les chevaux ont pris le relais des camions, dans une logique de proximité et de souplesse. Et sans émettre un gramme de CO₂. Enfin un service public qui réduit l’empreinte carbone sans le dire.
Écologie militaire : oxymore ou mutation réelle ?
L’armée n’a jamais été un modèle de sobriété. Et pourtant, dans un monde en tension énergétique, la Défense n’échappera pas à la transition. Les chevaux eux, mangent du foin, traversent des zones impraticables pour les véhicules et ne polluent presque pas. Et ils offrent un contact humain immédiat en patrouille.
La ville, le climat, et la dissuasion douce
À Paris, les cavaliers patrouillent 30 000 heures par an. Et ce n’est pas juste pour faire joli. Ils dissuadent, rassurent, apaisent. Ils incarnent une présence douce, vivante, presque symbolique. Dans une époque hyper sécuritaire, le cheval offre une réponse plus mesurée, plus lente, plus durable.
Et dans une capitale surchauffée, bétonnée, qui suffoque en été, remplacer les moteurs par des sabots, ce n’est peut-être pas si bête. C’est même un geste politique.
Ce n’est pas rétro, c’est futuriste de mettre des chevaux à la place des blindés
Le général Thomas, patron de la Garde républicaine, ne s’en cache pas : la cavalerie revient en force, et pas pour faire de la figuration. Elle prépare le contrôle de zones étendues en cas d’agression ou d’insurrection. Oui, à cheval. En 2025. Et ce n’est pas une exception française. La Finlande, la Suisse, l’Ukraine ou la Colombie misent sur le même modèle.
Alors, est-ce qu’on tient là le début d’une armée plus verte ? Une sécurité publique qui mise sur la lenteur, l’agilité, et la présence humaine plutôt que sur le tout-technologique et les caméras 4K ?
Alors qu’en Ukraine, on voit les motos remplacer les blindés pour gagner en vitesse et en agilité, faut-il vraiment enterrer les chevaux ? Peut-être qu’ils ont encore une carte à jouer dans les conflits modernes. Et pas juste pour faire joli sur les cartes postales.
Nous, chez SAUVAGES, on est pour cette idée d’avoir des chevaux à la place des blindés.
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